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Vincent CHEVALIER, PhD, Manager du processus Données, bilans de surveillance - Air Pays de la Loire



Merci d'avoir accepté l'interview.


Pourriez-vous présenter votre parcours et pourquoi avez-vous décidé de faire une thèse CIFRE?

Ayant une préférence pour les matières scientifiques, j'ai commencé mes études supérieures en Bretagne à Quimper en classe préparatoire aux grandes écoles (PCSI/PC) puis j'ai intégré l'ENSCI à Limoges où je me suis spécialisé dans les céramiques techniques. Rapidement, j'ai identifié une appétence pour la R&D dans le domaine des sciences des matériaux appliqué à l'industrie, que j'ai concrétisé au travers de mes stages dans de grandes entreprises (SAFRAN Aircraft Engines, BOSCH et IMERIS). J'ai poursuivi assez logiquement par une thèse CIFRE via un partenariat entre SAFRAN Filtration Systems, le CEA-Liten et l'université de Grenoble. Le choix de cette typologie de thèse me permettait de travailler sur des sujets appliqués et applicables, de côtoyer le monde universitaire et de faciliter mon insertion dans le monde industriel.


Pouvez-vous présenter vos différents postes occupés après votre thèse ?

J'ai été embauché par Safran Filtration Systems qui finançait mon doctorat, pour intégrer le bureau d'étude en tant qu'ingénieur d'études R&T puis chef de projet sur des thématiques en lien avec mon sujet de thèse (Qualité de l'air/filtration). J'ai ensuite continué de développer mon expertise sur la qualité de l'air en tant qu'ingénieur R&D dans une petite PME fabriquant des épurateurs d'air (NatéoSanté). Cette expérience était très différente de la précédente par la taille et les moyens alloués à la R&D mais également par la pluridisciplinarité des sujets (qualité de l'air, mécanique, hardware, software, UI/UX design, supplychain, etc.) et des services avec lesquels j'étais en interaction (bureau d'études, commerce, marketing, communication, etc.).

Aujourd'hui je travaille au sein d'une association d'experts en qualité de l’air (Air Pays de la Loire) où je manage une équipe d'une dizaine de personnes (ingénieurs et techniciens). La technique est toujours au cœur de mon métier car pour produire des données de qualité de l'air réglementaires valides nous utilisons du matériel de pointe et il y a de nombreux sujets liés à la simulation mais le management et la gestion de projets sont également très présents.

En quoi votre doctorat vous a été utile dans les différentes fonctions que vous avez occupées ?

Le doctorat m'a permis de me spécialiser sur une thématique que j'aime et qui est le fil directeur de mes différentes expériences professionnelles. Ces trois années m’ont bien sûr permis de développer mes compétences techniques sur de la qualité de l’air mais également des compétences transverses tel que l’autonomie, l’esprit de synthèse, la pugnacité, la créativité et l’esprit d’équipe qui sont facilement transposables dans le milieu professionnel.

Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite se lancer dans une thèse ?

Il y a trois conseils que j'aimerais donner aux aspirants-doctorants :

  • Le choix du sujet de thèse est primordial, notamment si l'étudiant souhaite travailler en dehors du monde universitaire. Je suggère aux étudiants de s'informer en amont sur les thématiques et les spécialités pouvant offrir des débouchés afin d'optimiser le ratio intérêt/opportunité du sujet.

  • La plus grande richesse d'un doctorat est son environnement, profitez-en pour rencontrer le plus de personnes possibles dans les laboratoires voisins mais également à l'extérieur lors des conférences, des salons, etc.

  • Ne négligez pas le développement de vos soft skills

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