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Jean-Baptiste CLARION, docteur en recherche opérationnelle


Jean-Baptiste CLARION

Merci beaucoup d'avoir accepté l'interview.

 

Pourriez-vous présenter votre parcours et expliquer votre choix de réaliser une thèse CIFRE ?

A la fin de ma seconde année de master en alternance, différentes opportunités se sont présentés dont la possibilité de poursuivre par une thèse Cifre. Comme le sujet de thèse m’intéressait beaucoup, j’ai décidé de poursuivre dans cette voie. J'ai mené à bien ma thèse CIFRE en collaboration avec le laboratoire IMS de l'université de Bordeaux, basé à Talence, et l'entreprise EZ-Wheel.

Pour moi, il était important de faire une thèse Cifre pour avoir une problématique proche d’un cas opérationnel et si possible directement applicable par une entreprise.

Sur une note plus légère, c’est quand même la classe d’être introduit en tant que docteur, sans oublier que c’est le plus haut diplôme universitaire du monde.


Quels sont les points les plus difficiles et les plus excitants dans votre parcours de thèse ?

La partie la plus difficile, psychologiquement, c’est la remise en question concernant les recherches. Pour ma part, jusqu’à la première publication, je me demandais si mon travail de recherche était pertinent ou utile… Au cours de cette période, il arrive d’être en proie aux doutes concernant la pertinence de son travail.

Puis vient la première publication et à ce moment-là, on peut se dire que si les pairs valident notre travail c’est que non seulement il est intéressant pour nous, mais également pour la communauté scientifique. 😊

À la fin de la thèse, le point le plus excitant est de se dire que que d’après l’état de l’art, on est le premier au monde à avoir approfondi notre thématique de recherche.


Quel poste occupez-vous aujourd’hui et en quoi votre doctorat vous est-il utile ?

Aujourd’hui, je travaille chez Expleo et je fais de la recherche dans la durabilité de la chaine logistique. Dans la cadre de mon travail, je retrouve énormément de similitudes. Que ce soit dans la manière d’aborder une problématique et de construire sa solution, la construction d’un état de l’art, les outils utilisés, la rédaction de document en anglais, les présentations à l’oral … Et c’est à ce moment-là qu’on voit l’importance de tout le travail déjà accompli pendant la thèse.


Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite se lancer dans une thèse ?

Faire une thèse vous permet d’emmagasiner une quantité incommensurable de connaissances. Une partie concerne des compétences, transverse, est applicable à toutes sortes de problématique telle que la rédaction de document, la communication ou la méthodologie de réflexion. Une autre partie, technique, vous permet d’avoir connaissance très pointue de l’état de l’art dans votre domaine de thèse. Mais une thèse reste un travail de longue haleine, au moins trois ans, cela ne se fait pas à la légère.

Pour un futur doctorant, je lui conseillerai de se renseigner sur ses futurs encadrants, en discutant avec leurs doctorants ou précédents docteurs. J’ai eu la chance d’être bien encadré, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. Moins le directeur de thèse a de doctorants, plus il peut vous consacrer du temps !

Ensuite, ne travaillez pas 24h24 et 7j/7. Accordez-vous des loisirs, des weekends et des vacances. C’est ce qui vous permettra de tenir face aux moments difficiles.

Enfin le plus important reste de travailler sur un sujet qui vous plaît beaucoup.

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