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My PhD was on fire !

Photo du rédacteur: Simon ROBLINSimon ROBLIN

Simon ROBLIN
Simon ROBLIN

Merci beaucoup pour le témoignage


Peux-tu nous présenter ton parcours et pourquoi as-tu décidé de faire une thèse ?

Mon parcours universitaire a débuté par un cursus technique et managérial (DUT Hygiène, Sécurité, Environnement, licence Sciences du Danger et Master en Gestion des Risques Industriels et Environnementaux). Sapeur-pompier volontaire et intéressé par la compréhension des dynamiques d’incendies, c’est naturellement que j’ai choisi de m’orienté vers la combustion hétérogène qui me permettait d’allier sciences et appétence personnelle. La thèse représentait pour moi l’opportunité de se focaliser sur un sujet sur une période longue tout en se spécialisant sur une thématique qui m’était chère. Le challenge intellectuel et professionnel m’a motivé.


Quelles sont les forces d’une thèse industrielle sous financement CIFRE ?

Une approche de terrain, une expérience professionnelle valorisable (dans un pays comme la France où le doctorat n’est souvent considéré que comme une étape universitaire de plus) et… une rémunération un peu plus élevée !


Comment bien choisir son sujet de thèse ?

Le sujet initial n’est souvent pas le sujet final… au gré de la biblio, des découvertes, de l’analyse, on se recentre ! Je suis initialement parti sur l’analyse de la propagation des feux urbains via des simulations numériques… et j’ai terminé par travailler sur la cinétique chimique de l’inflammation à très petite échelle (indispensable à la compréhension pour des échelles plus importante !). Il faut surtout que le dialogue autour du sujet soit établi avec l’équipe et la direction pour définir et redéfinir au besoin le sujet.


Et finalement, comment bien choisir son équipe ?

Il est impératif que le triptyque doctorant/équipe/sujet soit aligné aux plans humain et professionnel pour se sentir à l’aise et travailler dans un contexte favorable à l’émulation. A ce titre, mes conditions de travail étaient au-delà de mes espérances et je resignerais sans aucune hésitation !


En quoi consiste ta thèse en quelques mots ?

Comprendre comment s’enflamme des matériaux.


A-t-il été compliqué de concilier vie de recherche et vie personnelle ?

Aucunement. La charge mentale peut être parfois importante et déborder sur la vie perso mais quand le sujet plait, ce n’est pas vécu comme un problème.


Comment as-tu vécu ton doctorat ?

Très bien. De part l’équipe, et grâce à l’expérience des doctorants déjà présents dans l’équipe qui m’ont évité bien des écueils ! Thomas, Franck, Florent, Jocelyn, Marc, Jacques, Benjamin, Etienne, Quang, Fabien… Je vous salue et vous remercie encore !


Quels ont été les éléments importants pour le succès de ta thèse ?

Un encadrement alliant autonomie et présence au besoin, une équipe très présente et un séjour de 4 mois dans un labo étranger m’ayant permis de monter en compétences sur le sujet.


Quelles sont, pour toi, les qualités nécessaires pour réussir en thèse ?

Une seule, la motivation.


Quels sont les points les plus difficiles, excitants dans ton parcours de thèse ?

Difficulté au démarrage. Plus de repères par rapport à une promo alors que le système scolaire et universitaire nous met sans cesse en comparaison vis-à-vis des autres. Dans le cadre de la thèse, au départ, il m’était difficile de situer la qualité de mon avancement.

Les moments agréables ont été nombreux : séjour aux USA, conférences diverses, écoles du CNRS, fin de rédaction, soutenance, … et vie générale au sein du labo !


Qu’est-ce que la thèse t’a apporté ?

Nouvelles connaissances scientifiques, crédibilité sur le sujet, compétence de gestion de projet à long terme, ouverture à l’enseignement, réseau, … et de l’humilité !

Savoir qu’on ne sait pas !


Quel a été ton parcours post-thèse et quel est ton poste actuel ?

Suite à la thèse, un projet de création d’entreprise est né avec un de mes collègues docteur. Nous avons créé notre propre structure proposant des services de bureau d’études, de consulting et de formations pour les entreprises et les collectivités. Via DuoRisk, nous accompagnons nos clients sur leur gestion des risques professionnels, industriels et environnementaux.


Que t’as apporté ton doctorat dans ce poste ?

Le doctorat est aujourd’hui un argument commercial involontaire. Il nous permet une reconnaissance de la part de certains clients qui viennent chercher la rigueur et la méthodologie scientifique dans nos prestations et livrables.


Quels conseils donnerais-tu à un étudiant qui souhaite se lancer dans une thèse ?

Ne pas hésiter à solliciter ses collègues et ses pairs, être à l’aise avec son sujet et son équipe, se questionner sur ses motivations et sa capacité à gérer un projet au long cours.


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