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De l’industrie digitale à la recherche : un parcours de transition enrichissant

  • Photo du rédacteur: Ilse URQUIA
    Ilse URQUIA
  • 3 oct.
  • 2 min de lecture
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Ilse URQUIA


Merci beaucoup pour votre témoignage


Pourquoi avez-vous décidé d’effectuer une thèse ?

J’ai décidé d’entreprendre une thèse pour plusieurs raisons. Tout d’abord, j’avais le souhait de découvrir le monde de la recherche. Cette opportunité s’est présentée lorsque j’ai effectué mon stage professionnel au sein du laboratoire IMS, où j’ai pu commencer à explorer en profondeur les liens et les combinaisons possibles entre le Lean et l’Industrie 4.0, déjà en cours d’application dans l’industrie. Lorsque la possibilité de poursuivre et d’approfondir ce sujet s’est ouverte à moi, je n’ai pas hésité un instant.

La deuxième raison est liée à mon intégration en France. Le doctorat m’a permis de progresser en français tout en développant mes compétences en anglais, à travers la lecture et la rédaction d’articles scientifiques.

Plus largement, réaliser une thèse représentait pour moi une expérience unique, riche en perspectives : à la fois par les contributions que je pouvais apporter au monde industriel, et par la dimension internationale et interculturelle que ce parcours m’offrait.


En quoi consiste votre thèse en quelques mots ?

Ma thèse portait sur l’exploration des synergies entre les pratiques Lean (LP) et les technologies de l’Industrie 4.0 (I4.0) dans les entreprises manufacturières. J’ai développé et validé un modèle intégré, appelé LeaTechRP (Lean Practices and Technologies of I4.0 Research Path), combinant un examen approfondi de la littérature et des données empiriques recueillies auprès de 200 professionnels de l’industrie.

Le modèle permet d’analyser comment les pratiques Lean et les technologies I4.0 peuvent être mises en œuvre conjointement pour atteindre des objectifs industriels spécifiques. Il identifie également les facteurs critiques de succès (CCSF) et propose différentes combinaisons pour une implantation efficace. L’application du modèle à l’industrie automobile a permis de valider statistiquement les corrélations entre les paramètres et de fournir une approche décisionnelle capable d’optimiser le déploiement conjoint LP–I4.0.

 

Quels ont été les éléments importants pour le succès de votre thèse?

Les éléments qui m’ont le plus aidé à mener ma thèse à bien ont été le soutien de mes directeurs de thèse, ainsi qu’un solide appui familial et psychologique, qui m’a permis de continuer même lorsque les choses ne se déroulaient pas comme prévu. Réaliser une thèse demande beaucoup de résilience, avec ses hauts et ses bas. Choisir un sujet pertinent est essentiel, mais il est tout aussi important de savoir communiquer efficacement ses idées et de se sentir écouté par son équipe.

 

Qu’est-ce que la thèse vous a apporté ?

Réaliser cette thèse m’a permis de développer et de perfectionner mes compétences en synthèse, rédaction et présentation de résultats scientifiques. Elle m’a donné l’opportunité de m’immerger dans les défis auxquels les entreprises françaises font face lorsqu’il s’agit d’intégrer de nouvelles technologies dans leurs processus, tout en élargissant mon réseau professionnel dans le pays.

Cette expérience m’a également ouvert les yeux sur le potentiel d’une collaboration active entre le monde industriel et la recherche, me permettant de partager mes idées dans divers forums internationaux.

La thèse est avant tout un parcours à aborder en pleine conscience : c’est un projet qui occupera une place centrale dans votre vie pendant plusieurs années. C’est une expérience exigeante, parfois intense, mais extrêmement enrichissante, qui ouvre constamment de nouvelles questions.

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