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Photo du rédacteurHugo LAMBERT

Des lagons de Polynésie à une thèse en génie électrique, il n’y a qu’un pas.


Hugo LAMBERT

Merci beaucoup d'avoir accepté l'interview.


Pouvez-vous décrire le parcours qui vous a mené jusqu’au doctorat ?

Mon parcours dans les études supérieures a commencé par un DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) en Science et Génie des Matériaux. Ce diplôme m’a apporté un grand nombre de connaissances sur l’ensemble de matériaux (métaux, céramiques, polymères, composites, etc…). Cette formation très riche et complète m’a donné envie de poursuivre mes études. J’ai poursuivi par une licence de physique avec un parcours matériaux et énergie. Durant ma licence j’ai découvert le domaine de l’énergie qui m’a intéressé et j’ai donc poursuivi par un master énergie parcours gestion, sources, stockage et conversion de l’énergie. Au cours du master, c’est le domaine de l’hydrogène-énergie et les piles à combustible qui m’a le plus intéressé. J’ai souhaité lancé ma carrière dans ce domaine. Je savais que c’est un domaine où la recherche et très active -l’actualité nous le montre encore-, j’ai donc cherché un laboratoire qui travaillait sur les piles à combustible en France. C’est ainsi que j’ai débuté mon stage dans le laboratoire FEMTO-ST à Belfort. Le sujet du stage était le développement d’un modèle de couplage d’une pile à combustible avec une pompe à chaleur thermochimique pour la cogénération d’électricité et de froid. J’ai ensuite pu poursuivre mon parcours en thèse dans le même laboratoire sur le même sujet.


Comment bien choisir son sujet de thèse ?

Une thèse dure trois ans, au minimum. Il faut donc que le sujet vous parle, vous plaise et que vous ayez une affinité avec ce sujet. Dans mon cas par exemple, le sujet de ma thèse avait un lien avec mes origines. Ma thèse visait à développer un système de production d’électricité et de climatisation afin d’améliorer la résilience énergétique des iles du Pacifique. Il faut savoir que je suis originaire de l’ile de Tahiti en Polynésie française. La Polynésie française est un pays qui dépend à 94 % de ses importation d’hydrocarbures pour sa consommation d’énergie finale. Ma thèse m’a donc permis de contribuer à améliorer la situation énergétique de mon pays.


Quelles sont, selon toi, les compétences valorisables apprises grâce au doctorat ?

Les compétences que l’on développe au cours du doctorat sont :

• L’autonomie

• Une capacité d’analyse et de synthèse

• Une vision critique d’un sujet particulier

• Une bonne capacité de communication écrite et orale

• La vulgarisation de ses travaux de recherche

• Ainsi que l’ensemble des compétences techniques liées à son domaine


Quel est ton poste actuel et que t’as apporté ton doctorat dans ce poste ?

Actuellement je suis en post-doctorat au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives). Mon doctorat m’a apporté une bonne connaissance de mon domaine ainsi que des compétences et du savoir-faire que je valorise au quotidien.


Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite se lancer dans une thèse ?

Si faire une thèse vous intéresse c’est déjà une bonne chose. Cela veut dire que vous avez envie d’apprendre et êtes intéressé par la science. C’est primordial pour débuter une thèse ! Je vous conseillerai donc de trouver le sujet qui vous plait. D’en discuter avec vos professeurs qui vous connaissent le mieux et qui pourrait avoir un avis et même connaitre vos futurs encadrants. Et enfin, lancez-vous !



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