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Farid ASADI,Docteur en sciences des matériaux, ingénieur de recherche et développement chez ArcelorMittal.



Merci beaucoup d'avoir accepté l'interview.


Version Française


Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Après avoir obtenu mon diplôme d'ingénieur en ingénierie minière à l'Université polytechnique de Téhéran, je suis venu en France en 2016 pour poursuivre mes études en master de génie civil à l'Université Grenoble Alpes. Après avoir obtenu mon master, qui comprenait un stage au laboratoire 3SR, j'ai été admis dans un programme de doctorat Action Marie Curie de la Commission européenne, qui porte sur la sidérurgie à l'Université de Limoges, en France.

 

Pourquoi avez-vous décidé d’effectuer une thèse ?

Pendant mon stage au laboratoire 3SR, j'ai découvert ma passion pour la recherche approfondie et la compréhension de l'ingénierie à un niveau plus profond. Cette expérience m'a fait prendre conscience de l'importance de la recherche innovante et de la pensée critique. J'ai donc décidé de poursuivre mes études de doctorat en France, en raison des niveaux de recherche exceptionnels et de l'environnement académique qui m'était familier.

Le programme de doctorat que j'ai rejoint faisait partie d'un projet de la Commission européenne ITN-ETN Marie Curie Action, ATHOR (un consortium de 7 universités et 8 entreprises ), qui offrait des avantages scientifiques, professionnels et éducatifs considérables. Il m'a permis d'étudier dans divers établissements, notamment à l'université de Limoges en France et à l'université de Leoben en Autriche. Le fait de collaborer activement avec 14 autres doctorants à travers l'Europe a considérablement amélioré mes compétences académiques et organisationnelles. Ces facteurs ont été les avantages distinctifs d'un tel programme de doctorat européen qui m'ont motivé encore plus à poursuivre mes études doctorales.

 
Après votre thèse, quel a été votre parcours ?

Juste après la soutenance de ma thèse, j'ai commencé un post-doctorat au Laboratoire Navier de l'Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC), en collaboration avec l'Université Gustave Eiffel. Mes études de Post-Doctorat ont porté sur les simulations numériques pour la construction en terre crue, avec un focus particulier sur la préservation des patrimoines culturels, et la formulation de matériaux en terre crue pour des constructions à faible émission de carbone. Après mon Post-Doctorat, j'ai rejoint ArcelorMittal en tant qu'ingénieur de recherche et développement, où je travaille aujourd'hui à l'amélioration des procédés de production d'acier pour l'électromobilité et les véhicules électriques.

 

Pourquoi conseillerez-vous à un étudiant de faire une thèse ?

Effectuer un doctorat pendant au moins trois ans est une occasion précieuse non seulement d'améliorer les connaissances scientifiques, mais aussi de développer des compétences telles que la curiosité, l'esprit critique et l'apprentissage continu. Ces compétences sont particulièrement importantes dans le monde d'aujourd'hui, où l'intelligence artificielle progresse rapidement et prend en charge des tâches plus basiques. En effet, effectuer un parcours doctoral offre une chance unique de cultiver ces capacités qui, à mon avis, sont cruciales pour résoudre des challenges techniques compliqués.


English Version


Could you please tell us about your educational journey before your thesis?

After receiving my engineering degree in mining engineering from Tehran Polytechnic University, I came to France in 2016 to continue my studies in M.Sc. civil engineering at the Grenoble Alpes University. After completing my master's degree, which included an internship at the 3SR laboratory, I was admitted into a European Commission Marie Curie Action Ph.D. program, focusing on steelmaking at the University of Limoges, France.

 

Why did you want to pursue a Ph.D.?

During my internship at the 3SR laboratory, I discovered my passion for in-depth research and understanding engineering at a deeper level. This experience made me realize the importance of innovative research and critical thinking. Therefore, I decided to pursue a Ph.D. in France, because of the exceptional research standards and the academic environment with which I was familiar.

The Ph.D. program I joined, was part of a European Commission ITN-ETN Marie Curie Action ATHOR project (a consortium of 7 universities and 8 companies), which offered extensive scientific, professional, and educational benefits. It allowed me to study at various institutions, including Limoges University in France, and Leoben University in Austria. Collaborating actively with other 14 Ph.D. candidates across Europe significantly enhanced my academic and organizational skills. These factors were the distinctive benefits of such a European Ph.D. program that motivated me even more to continue my pursuit of doctoral studies.

 

Could you please briefly describe your career path after PhD?

Right after my Ph.D. defense, I began a Post-Doctorate at the Navier Laboratory of Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (ENPC), in partnership with Université Gustave Eiffel. My Post-Doctorate studies were focused on numerical simulations for earthen construction, with particular emphasis on the preservation of cultural heritages, and the formulation of earthen materials for low-carbon constructions. After my Post-Doctorate period, I joined ArcelorMittal as a research and development engineer, where I now work on improving steel production processes for electromobility and electric vehicles.

 

Any advice for students who want to do PhD?

Pursuing a Ph.D. for at least three years is a valuable opportunity to not only enhance scientific knowledge but also develop skills like curiosity, critical thinking, and continuous learning. These skills are especially important in today's world, where artificial intelligence is rapidly advancing and taking care of more basic tasks. A Ph.D. journey offers a unique chance to cultivate these abilities, which, in my opinion, are crucial for tackling complex technical challenges.

 




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