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Le Bon, La Brute et Le Docteur

  • Photo du rédacteur: Eric LUBAT
    Eric LUBAT
  • il y a 7 heures
  • 3 min de lecture

Eric LUBAT
Eric LUBAT

Merci beaucoup pour votre témoignage


Pouvez-vous nous présenter votre parcours et pourquoi avez-vous décidé de faire une thèse ?

J’ai un parcours un peu particulier. À la base, je n’avais même pas un bac scientifique, mais un bac technologique. J’ai découvert le monde industriel dès la seconde en me dirigeant vers un STI Génie Électrotechnique, où j’ai rencontré Monsieur BENAVIDES, qui m’a conseillé, au vu de mes compétences, de poursuivre une carrière académique longue. À l’époque, je voulais simplement obtenir un BTS et devenir technicien… ce qui, au final, ne m’a pas du tout convenu ! Après six mois de BTS en Contrôle Industriel, je me suis réorienté en IUT GEII afin de poursuivre des études plus approfondies. Grâce aux conseils de mes enseignants, j’ai poursuivi à l’INSA en Automatique/Électronique, après un premier stage au LAAS au sein de l’équipe ISGE. À la fin de mes études d’ingénieur, et compte tenu des résultats de mon stage de fin d’études, j’ai pu obtenir une bourse doctorale via l’école doctorale EDSYS.


Pourquoi avoir choisi de faire une thèse après l’école d’ingénieur ?

Je souhaitais devenir enseignant, et le doctorat est l’une des voies les plus naturelles pour y parvenir. Je visais également des postes d’ingénieur de recherche, et les compétences développées durant un doctorat y sont essentielles : il faut savoir produire, souvent à partir de bases très théoriques. Je suis véritablement passionné par la transmission des connaissances depuis ma rencontre avec mon professeur principal d’électrotechnique en première.

 

Comment avez-vous vécu votre doctorat ?

La première partie de mon doctorat était très théorique, car fortement axée sur la bibliographie. Ayant obtenu rapidement des résultats, j’ai pu effectuer plusieurs voyages pour présenter mes travaux, ce que j’ai particulièrement apprécié. J’ai adoré donner des cours en tant que DCE. La seconde partie de ma thèse a été rythmée par le COVID et les confinements, mais j’ai été relativement peu impacté grâce à la nature informatique de mes travaux. Globalement, ce fut une excellente expérience, notamment grâce au soutien de mon tuteur, Monsieur HLADIK.


Après votre thèse, quel a été votre parcours?

J’ai effectué une année d’ATER afin de poursuivre mes travaux, en changeant d’équipe mais en restant au LAAS. J’ai beaucoup apprécié la quantité de cours que j’ai pu dispenser. J’ai ensuite décidé, pour acquérir de nouvelles expériences et mieux en parler à mes étudiants, de travailler comme ingénieur. Après un court passage en société de service, j’ai obtenu un poste d’ingénieur R&D à l’IRT Saint-Exupéry. C’est là qu’a réellement commencé la seconde partie de ma trajectoire scientifique, centrée sur l’ingénierie système, la modélisation et les exigences. J’ai notamment travaillé sur un projet de modélisation d’un processus de génération automatique de code pour une plateforme distribuée et critique, en collaboration avec Safran E&D. Après ce contrat, j’ai réalisé une année de vacation avant d’intégrer l’EPITA comme enseignant-chercheur. Ce passage m’a permis de collaborer avec l’IRIT sur des problématiques d’ingénierie des exigences. À la suite de cette expérience et d’un CDD d’ingénieur développement à Météo-France, je vais débuter un post-doctorat dans l’équipe SM@RT de l’IRIT. Mon objectif demeure le même depuis le début : devenir un enseignant d’exception.


Quels conseils à un(e) futur(e) docteur(e) souhaitant poursuivre une carrière académique ?

Au vu de la durée de mon parcours post-doctorat, je mettrais surtout en avant l’importance de la patience, ainsi que de la capacité à ne jamais se reposer sur ses acquis. J’ai appris mille et une choses depuis la fin de ma thèse, et je suis loin d’avoir fini. Mon meilleur conseil serait donc : “La patience peut être une arme… si vous savez vous en servir.”

 

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