top of page

Retour d’expérience d’un ingénieur passé de la thèse à l’industrie

  • Photo du rédacteur: Antoine VILLEMAZET
    Antoine VILLEMAZET
  • il y a 22 heures
  • 2 min de lecture
Antoine VILLEMAZET
Antoine VILLEMAZET

Merci beaucoup pour votre témoignage.

 
Pourriez-vous nous présenter votre parcours et ce qui vous a motivé à faire une thèse ?

Après avoir obtenu un DUT en Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII) et intégré l’école d’ingénieur UPSSITECH, j’ai été contacté par une ancienne professeure qui m’a proposé de poursuivre en doctorat. J’ai choisi de m’engager dans une thèse par curiosité : j’avais envie de découvrir l’univers de la recherche et de comprendre comment les chercheurs abordent et résolvent les problèmes qui se présentent à eux. Le sujet proposé, avec une forte dimension expérimentale, m’a particulièrement attiré, car il me permettait d’envisager aussi bien une carrière académique qu’industrielle.


En quoi consiste votre thèse en quelques mots ?

Ma thèse portait sur la navigation autonome d’un robot mobile dans un verger. L’objectif était de concevoir et de valider, en conditions réelles, une stratégie de navigation autonome pour un robot mobile. Celui-ci devait se déplacer en s’appuyant uniquement sur les données de ses capteurs embarqués, notamment dans des environnements où les signaux GNSS (comme le GPS) sont indisponibles ou perturbés.


Qu’est-ce que la thèse vous a apporté ?

Sur le plan technique, cette expérience m’a permis de renforcer mes compétences en automatique, en programmation, en traitement des données issues des capteurs, et dans la conception d’architectures logicielles pour robots.

Sur le plan humain, la thèse m’a surtout appris à gagner en autonomie et en retour d’expérience d’un ingénieur passé de la thèse à l’industrie face aux défis techniques. Elle m’a poussé à ne pas me contenter de trouver une solution, mais à chercher la solution la plus adaptée, en évaluant ses avantages et ses limites pour répondre au mieux aux besoins.


Après votre thèse, quel a été votre parcours ?

À l’issue de ma thèse, j’ai envisagé de poursuivre au LAAS en tant qu’ingénieur de recherche en CDD. Cependant, le manque de perspectives stables et l’incertitude quant à l’obtention d’un CDI m’ont incité à me réorienter vers l’industrie.

C’est à ce moment-là que la start-up toulousaine MecaBotiX m’a contacté pour prendre en charge le développement logiciel de leur robot modulaire, le M3-Cooper. J’ai accepté cette opportunité pour diversifier mes activités et découvrir le monde industriel, qui m’offrait de nouveaux défis.


Quels conseils donneriez-vous à un étudiant qui souhaite se lancer dans une thèse ?

Comme me le rappelait souvent mon encadrant : « Une thèse est un marathon, pas un sprint. » Il est essentiel de savoir gérer son énergie, en profitant des périodes plus calmes pour mieux affronter les pics d’activité, comme la rédaction d’articles ou les phases d’expérimentation.

Il est aussi important de garder à l’esprit que rencontrer des difficultés fait partie du processus : c’est une phase d’apprentissage. N’hésitez pas à en parler à vos encadrants, à vos collègues ou à l’école doctorale — ils sont là pour vous soutenir.

Mon conseil principal serait de rester motivé malgré les obstacles. Tout ne sera pas parfait, tous les problèmes ne seront pas résolus, mais l’essentiel est de tirer profit des défis techniques et des rencontres que cette expérience vous offrira.

 

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
bottom of page