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Du choc à la simulation : vers une compréhension numérique de la fragmentation dynamique des céramiques

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    Luc Brémaud
  • il y a 26 minutes
  • 2 min de lecture
Luc Brémaud

Luc Brémaud


Merci beaucoup pour votre témoignage

 

Qu’est-ce qui vous a conduit à entreprendre un doctorat, et comment votre sujet s’est-il imposé à vous ?

J’ai fait un Cursus Master Ingénierie (CMI) à Sorbonne Université à Paris, un parcours licence/master recherche en mécanique, parcours mécanique des solides et des structures avec une spécialité modélisation et simulation. J’ai été plongé dans le monde universitaire, avec des professeurs plus qu’inspirants. Au travers des différents stages de recherche faits en laboratoire, je me suis découvert un goût pour la recherche académique. À la suite de mon stage de fin d’études en laboratoire à l’Institut de Mécanique et d’Ingénierie (I2M) de Bordeaux, on m’a proposé une thèse sur la modélisation du comportement des céramiques sous sollicitations sévères. J’ai donc continué en doctorat, avec le Commissariat à l’Énergie Atomique et aux énergies alternatives (CEA), l’I2M et le laboratoire Sols, Solides, Structures, Risques (3SR), pour pouvoir creuser le sujet et m’épanouir intellectuellement.

 

Comment décririez-vous votre quotidien de doctorant, notamment entre campagne expérimentale et modélisation ?

Mes recherches étaient largement plus axées sur la modélisation plutôt que sur l’aspect expérimental du comportement des céramiques sous choc. J’ai donc essentiellement travaillé avec un logiciel développé par des chercheurs, et j’ai participé à le développer. Sur mes trois années de thèse, j’ai réalisé une campagne expérimentale de quatre mois à Grenoble au laboratoire 3SR. Ces résultats expérimentaux m’ont servi de références auxquelles j’ai pu confronter mes simulations numériques. La vie au laboratoire était aussi ponctuée par beaucoup de réunions, présentations, discussions, séminaires et conférences. Cela m’a beaucoup aidé à améliorer mon discours oral ainsi que mon esprit critique. Enfin, les six derniers mois de ma thèse ont été partagés entre simulations finales et rédaction du manuscrit.

 

Quels ont été vos plus grands défis – scientifiques mais aussi humains – de votre doctorat ?

En addition au défi scientifique majeur que représentait mon sujet de thèse, j’ai eu beaucoup d’autres défis. Il y a l’aspect managérial, pour organiser les idées de chacun et de donner une direction globale aux recherches. Il y a aussi le défi personnel que représente le doctorat. C’est une épreuve qui demande beaucoup de travail et d’implication, et il y a des moments où la limite entre vie personnelle et professionnelle devient poreuse.

 

Qu’est-ce que cette expérience vous a apporté, sur le plan professionnel et personnel ?

De nombreuses connaissances techniques, mais aussi beaucoup de compétences transverses qu’il ne faut pas négliger : le management, l’expression orale et écrite, l’anglais, la rapidité d’exécution ainsi que la prise de décision rigoureuse et précise.

 

Comment s’est déroulé la suite de votre parcours après le doctorat ?

J’ai fait un CDD dans une entreprise de la défense avant de revenir dans un laboratoire en tant qu’ingénieur de recherche, ce qui me permet d’unir mes centres d’intérêt professionnels : la recherche et l’enseignement.

 

 

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